Yeti à l'Inrocks Indie Club
Dans beaucoup de groupes de rock, il y a un membre qui se fait beaucoup plus discret que les autres, qui est presque anticharismatique et qui doit certainement dormir en pyjama. Les Libertines avaient le leur : le bassiste John Hassal.
Le split des Libertines a accouché de 3 groupes :
- Dirty Pretty Things, le nouveau groupe du bien connu Carl Barât et du batteur Gary Powell ;
- Babyshambles, le nouveau groupe de l’archi-connu Pete Doherty ;
- Yeti, le nouveau groupe du Ringo John Hassal.
On attendait beaucoup de ces 2 premiers groupes, mais on a été déçus. On ne connaissait même pas le 3ème avant la 3ème soirée du pompeusement nommé Inrocks Indie Club et permettez-moi de signaler qu’on n’a pas été déçu, loin de là.
Yeti, précédé du Miosseco-Darquien Joseph d’Anvers, arrive sur scène sans qu’on sache trop à quoi s’attendre. John est le lead-singer et joue de la guitare. Il est accompagné d’une guitare accoustique qui assurera les secondes voix, d’une guitare solo, d’un bassiste et d’un batteur. Le tout sonne très pop : un mélange The Kinks/The Coral très réussi dont les chansons, toutes en accords majeurs, ont le mérite de faire remuer le popotin du gratin mondain du milieu rock’n’roll adolescent parisien, présent en nombre dans les premiers rangs de la salle.
Brakes, autre “super-groupe”, finit la soirée en alternant brûlots punk de 20 secondes et morceaux plus traditionnels, très bons, mais manquant de mordant après la claque Yeti.